Orientations

Julius Evola

Éditions Pardès, 2011

Contenu du livre :

C’est dans le contexte agité de l’après-guerre qu’Evola écrira ses Orientations pour la jeune génération de militants, et bien que l’ouvrage approche désormais les 80 ans depuis sa première publication, ses conseils restent d’intérêt pour aujourd’hui. Dans ce livre bref et découpé en onze points, l’aristocrate italien nous livre son analyse pour le futur des idées de droite après le traumatisme européen que fut la Seconde Guerre Mondiale. Mais ce texte n’est pas qu’un simple pamphlet politique ou un manuel de militantisme à l’égard d’une génération née trop tard. Comme le dit Philippe Baillet, traducteur de la version française du texte, dans sa préface : « […], c’est presque toute la partie de son œuvre postérieure à la Seconde Guerre Mondiale qui est déjà contenue en germe dans les pages d’Orientations […]. ». On peut notamment citer Les Hommes au milieu des ruines, un livre bien plus conséquent où il partage ses réflexions plus poussées sur ce même sujet : que faire après la mort apparente de l’Europe ?

À propos de l'auteur :

Julius Evola est un philosophe, poète et peintre italien, né en 1898 à Rome, ville dans laquelle il fera toute sa vie. Déjà enfant, il est passionné de lecture et passe son temps dans les pages des ouvrages de Carlo Michelstaedter, Oscar Wilde, Gabriele d’Annunzio ou encore Nietzsche. Ayant servi comme officier d’artillerie pendant la Première Guerre Mondiale, il se tourne ensuite vers les mouvements artistiques d’avant-garde, comme le futurisme et le dadaïsme, côtoyant leurs plus éminents représentants italiens. 

Après 1948, il apprend avec surprise que la jeunesse militante de droite s’intéresse de très près à ses œuvres. La fin de sa vie sera consacrée à divers ouvrages importants sur des thèmes variés, comme Métaphysique du sexe, qui évoque les différences entre les principes métaphysiques féminins et masculins, ou Méditations du haut des cimes, qui fait l’éloge de l’alpinisme, dont il était un grand pratiquant, comme activité spirituelle. Il meurt à Rome en 1974.

Couverture réalisée par IdeoChoc