Le capitalisme de la séduction

Michel Clouscard

Messidor-Éditions, 1981


Économie

24 mins 35sec


Contenu du livre :

L’œuvre de Clouscard, bien que saluée par des personnalités aussi diverses que Jean-Paul Sartre, Vladimir Jankélévitch ou l’économiste François Perroux, a toujours été victime d’un certain dédain de la part de la « sociologie officielle ». Mis au ban par le milieu universitaire, Clouscard s’est pourtant imposé comme l’un des dignes héritiers de la pensée marxiste. La particularité de ses travaux réside dans le fait qu’il a démontré le « stade d’aliénation suprême » que représente, dans la vie quotidienne des hommes, la social-démocratie libertaire. C’est cette analyse «ethnologique» de la population française de la seconde moitié du XXe siècle qui le rend si intéressant à étudier

À propos de l'auteur :

Paru en 1981, Le capitalisme de la séduction est l’un de ses livres les plus connus. Aussi faut-il rappeler que ce titre n’est que la première partie d’un triptyque consacré à la société capitaliste contemporaine, les deux autres ouvrages étant Critique du libéralisme libertaire et La Bête sauvage. Du reste, ce premier écrit nous permet de comprendre le postulat clouscardien que l’on peut résumer ainsi : le « néo capitalisme », par le biais du plan Marshall imposant une américanisation culturelle de la France, a réduit la société française traditionnelle (celle du mérite, du travail, de l’avoir et de l’économie) à un nouveau modèle de consommation permissive autorisant le marché du désir, à savoir « le libéralisme libertaire ». Celui-ci voit son aboutissement dans le mai 68 (révolution estudiantine bourgeoise avide de libertinage et de permissivité) qui fait le jeu du pouvoir et aboutit à une nouvelle forme sociétale : « la social-démocratie libertaire ».

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