La route de la servitude

Friedrich A. Hayek

Éditions PUF, 2013


Économie

25 mins 02sec


Contenu du livre :

Dans ce livre, Friedrich Hayek cherche à montrer que le totalitarisme que connaît l’Europe de son temps est la conséquence directe du discrédit du libéralisme et de la domination des idées collectivistes qui courent sur l’ensemble du spectre politique. Contrairement à nombre de ses contemporains anglais, Hayek refusait de voir dans le national-socialisme un pur produit de la culture allemande, ce qui laisserait sous-entendre que l’Angleterre, elle, était à l’abri du totalitarisme. Le national-socialisme, à ses yeux, est moins le produit d’une quelconque « méchanceté allemande » que des tendances socialistes antérieures qui ont discrédité l’individualisme libéral et la liberté économique. Craignant que l’Angleterre et même l’ensemble du monde occidental n’empruntent également cette voie, son livre constitue un avertissement et une attaque sans concession du socialisme.

À propos de l'auteur :

Friedrich Hayek, né en 1899 et mort en 1992, est un économiste et un philosophe autrichien. Avec Ludwig von Mises, il est l’un des principaux représentants de ce qu’on a appelé « l’école autrichienne », une école de pensée en économie qui s’est développée à la suite de la publication des Principes d'économie politique de Carl Menger en 1871. S’il est souvent considéré comme un économiste avant tout, Hayek était un esprit pluridisciplinaire, qui s’est intéressé également à la psychologie, au droit, à l’épistémologie, à la science politique et à la philosophie. Il dira même : « Personne ne saurait être un grand économiste en étant seulement économiste et je suis même tenté d'ajouter qu'un économiste qui n'est qu'économiste peut devenir une gêne, si ce n'est un danger. »

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Couverture réalisée par IdeoChoc