Influencé par la philosophie d’Oswald Spengler qui avait, en son temps, décrit le Déclin de l’Occident et prédit une phase « césariste » pour notre civilisation, David Engels y défend à son tour la thèse selon laquelle l’Europe est désormais « sur le chemin de l’Empire » (comme le dira le titre allemand du même livre), à l’instar de l’antique République romaine.
Mais la prévision historique ne peut suffire. L’homme du XXIe siècle peut adhérer intellectuellement à ce système de pensée, mais il n’est pas plus avancé pour autant sur la conduite qu’il doit adopter en ces temps incertains. En effet, le déterminisme historique ne conduit pas forcément au fatalisme ni à la passivité. Le lecteur de David Engels acceptera peut-être que l’évolution actuelle de notre civilisation n’est pas un accident de parcours mais plutôt la conséquence inévitable d’une dynamique innée de chaque civilisation humaine, il n’en ressentira pourtant pas moins la tentation de retarder autant que possible la dissolution pure et simple de son monde sous le poids combiné du matérialisme, de la mondialisation, de la paupérisation, du métissage et de la médiocrité.
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