Arnold Gehlen commence par définir l’homme comme un « être déficient ». Il entend par là que, comparé aux animaux, l’être humain n’est pas taillé pour un milieu précis : il ne possède ni instincts fortement spécialisés, ni biotope particulier, ni armes naturelles, ni pelage protecteur. Par rapport à l’animal, l’homme, plongé dans un milieu hostile et naturel, apparaît comme « biologiquement infirme ». Le terme « déficience » n’est pourtant pas une condamnation...
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